PsyCliHos vous informe de la mobilisation des psychologues par le lien ci-dessous : Appel du 10 juin Nous partageons leur inquiétudes sur les sujets suivants: le rapport de l’IGAS, le rapport de la cour des comptes sur l’expérimentation de remboursement des consultations psychologiques en libéral, le cahier des charges ARS et l’arrêté limitant les interventions des psychologues auprès des enfants présentant certains troubles du développement.
PsyCliHos signataire du code de déontologie depuis 1996, participe à son actualisation de 2021 et soutient sa légalisation tout en s’opposant à la création d’un ordre des psychologues.
Samedi 5 juin 2021: journée de présentation du code de déontologie 2021
Tous les psychologues sont invités à assister gratuitement à la journée du code de déontologie des psychologues. Cela se passe le samedi 5 juin par webinaire de 10h à 16h30.
Vous avez jusqu'au 30 juin 2021 pour nous faire parvenir à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. vos propositions d'intervention s'articulant autour des thèmes suivants :
LES CONSULTATIONS CLINIQUES PAR TELEPHONE, LES CONSULTATIONS PAR VISIOPHONIE
Les entretiens cliniques par téléphone qui existaient à la marge se sont largement répandus lors de la crise sanitaire. Comment ces consultations à distance ont contraint les psychologues à adapter, tout en le garantissant, le cadre de leur travail thérapeutique ? Quelles conséquences pour les patients et les psychologues ont l’absence des corps et des regards, l’absence d’un lieu, la voix trop intime ou trop éloignée dans le combiné, le décor d’un espace privé dans la visio consultation, la qualité différente du silence et de l’attention portée à l’autre ?
LA PERMANENCE IDENTITAIRE
Les pratiques cliniques des psychologues se sont largement diversifiées ces dernières années. Déploiements théoriques et méthodologiques aux orientations variées, diplômes parfois très ciblés quant aux compétences acquises et aux champs cliniques concernés par la formation proposée, apparition et développement de nouvelles patientèles et pratiques hospitalières ne sont pas sans conséquences sur la collégialité et l'unité de la profession. Ces changements sont un fait, il importe de les penser : comment soutenir conjointement notre identité et notre diversité dans nos relations avec les collègues exerçant des professions dont les méthodes et champs d'intervention sont plus ou moins proches des nôtres, collègues que nous côtoyons dans nos pratiques quotidiennes ? Comment articuler la permanence d'une profession singulière et l'évolution des contextes dans lesquels elle s'incarne et prend son étoffe ? Comment garantir la souplesse nécessaire à l'adaptation sans trop se déformer et perdre notre âme ? Deux tables rondes se proposent de mettre ces questions sur le métier à partir de deux cliniques majeures de la vie hospitalière : les services de maladies somatiques et les services de psychiatrie.
Le concours interne arrivant à échéance le 10 octobre prochain, l'AP-HP travaille déjà à l'ouverture d'un prochain concours, qui celui-là sera externe, c'est à dire ouvert à tous les psychologues diplômés d'un master 2 Pro, en poste ou non à l'AP-HP ou ailleurs.
L'expérimentation de structuration des psychologues hospitaliers.
Où en sommes-nous ?
En janvier 2011, les psychologues manifestaient devant le ministère de la santé pour la reconnaissance de leur place à l'hôpital et témoigner de la précarité de plus de la moitié des contrats. A la suite de cette manifestation, Mme Lenoir Salfati (adjointe du sous directeur des ressources humaines du système de santé à la DGOS) a reçu régulièrement les syndicats (CGT, CFDT, FO, et à ce moment là également le SNP) dans des groupes de travail qui ont abouti le 26 novembre 2012 à la publication d'une circulaire proposant une expérimentation de 2 ans.
Ce 14 juillet à Nice marque hélas de nouveau notre humanité. Le Conseil d'Administration de PsyCliHos s'associe à la peine des personnes encore marquées dans leurs corps, mais aussi dans leur psychisme et dans leurs liens par cette nouvelle tragédie.
Nous saluons et soutenons nos collègues hospitaliers. Afin de les soutenir, les professionnels formés au psycho-traumatisme, notamment spécialisés dans la prise en charge des enfants ou des adolescents, qui sont disponibles peuvent s'adresser à la CUMP de Paris. Elle coordonne la mobilisation des professionnels franciliens pour se joindre aux équipes en place en fonction des besoins. Il est aussi possible de s'adresser à la CUMP 06.
Nous restons mobilisés et sensibles aux larges conséquences de ces évènements.
Jusqu'à mi février les adhérents des différentes organisations réunies au sein du GIRéDéP ont eu la parole pour voter et décider de l'avenir de la déontologie de notre profession.
Le code actualisé a été signé par 29 organisations dont PSYCLIHOS qui a participé depuis plusieurs années à son actualisation et à la réflexion sur la création de son site officiel qui vient tout juste d’ouvrir.
Vous y trouverez un onglet « Code» contenant tous les articles auxquels vous pouvez vous référer dans le cadre de votre pratique (55 exactement), ainsi que d’autres onglets présentant l’historique du code, le préambule, la charte Européenne des psychologues, les organisations signataires et la possibilité de signifier individuellement sa reconnaissance du Code comme outil de la profession.
Concernant les récents événements qui ont touché Paris de façon tragique, le Conseil d'Administration de PsyCliHos s'associe bien sûr à la peine des personnes marquées dans leurs corps, mais aussi dans leur psychisme et dans leurs liens.
Ce 13 novembre, nombreuses ont été les victimes directes et indirectes des attentats de Paris. Immédiatement, plusieurs hôpitaux de l'APHP ont eu à accueillir et soigner ces victimes. Dès la première nuit, des psychologues ont été appelés à leur domicile dans le cadre du plan blanc ou se sont présentés spontanément. Ceux là ont pu immédiatement rencontrer des victimes et leurs proches aux urgences, en réanimation etc... Dans les jours qui suivirent, les psychologues hospitaliers ont dû s'organiser pour mener au plus vite des entretiens avec les patients blessés, leurs familles ou des parisiens témoins des événements en grande souffrance psychologique. Rapidement il a aussi fallu faire face aux demandes des équipes ou soignants qui ont commencé à émerger dans les services impactés par cette nuit d'horreur. Dans de nombreux lieux les psychologues ont su s'organiser avec rapidité, souplesse et efficacité.
Nous tenons à saluer et soutenir nos collègues hospitaliers qui se sont mobilisés volontairement pour faire face à une des rares situations d'urgence en psychologie : celle de la prise en charge du traumatisme psychique. Nous savons aussi que les effets psychologiques vont encore se faire longtemps sentir pour de nombreuses personnes et que ce type de situation d'urgence peut se répéter.
Afin de trouver des ressources pour poursuivre cette mobilisation, d'aider à penser dans ces temps troublés, nous vous engageons à lire le dossier spécial édité par le Cercle Psy au sujet des attentats et du traumatisme psychique. Vous y trouverez des textes de qualité proposés par des psychologues et psychiatres compétents dans cette clinique spécifique.
Si vous souhaitez partager votre expérience, vos richesses, vos ressources ou vos difficultés et vos questions sur ces prises en charge et leur organisation, n'hésitez pas à nous en faire part.